vendredi 24 mars 2017

Menace de suppression du poste d'une ATSEM de l'école maternelle Arc-en-Ciel

Notre système scolaire a été particulièrement fragilisé ces dernières années, et l’attractivité de nos écoles, à commencer par la maternelle (qui conditionne par effet mécanique le primaire) a été affaiblie par les décisions successives prises depuis plus de deux ans.

En ce mois de mars, deux nouveaux écueils se profilent pouvant agir de manière négative sur le potentiel d’attractivité de la maternelle Arc-en-Ciel, ainsi que sur la qualité de la vie des enfants qui y sont scolarisés.




La municipalité envisage de supprimer un des trois postes d’ATSEM!
Il n’y aurait donc plus que deux ATSEM pour trois classes de maternelle, obligeant à une rotation des deux ATSEM restantes, entre les trois classes. Ce changement radical dans l’organisation scolaire, priverait les enfants d’une partie de l’accompagnement d’un adulte, ce qui n’est pas un luxe dans des classes de maternelle composées de 20 à 30 enfants ayant entre 3 et 6 ans. C’est au contraire un besoin pour nos petits, particulièrement pour les plus fragiles.
De plus, cette suppression de poste rendrait moins désirable une scolarité à Scy-Chazelles., Les parents, et on ne peut les en blâmer, préférant scolariser leurs enfants dans les conditions sinon optimales, du moins les meilleures possible. L’encadrement par des adultes est un des critères de ce choix. La perte d’effectif qui pourrait s’en suivre fragiliserait encore plus la pérennité de nos trois classes de maternelle.
L’argument avancé pour cette suppression de poste est d’ordre financier. Il est intéressant de noter que, d’autre part, lors de la séance du conseil municipal du 15 décembre 2016, les élus ont voté pour la création de 12 postes aidés afin de régulariser la situation du personnel supplémentaire employé dans la commune depuis 2016. D’un point de vue strictement financier, et sans préjuger de la pertinence la création de ces 12 postes supplémentaires, il parait pour le moins déraisonnable que le poste d’ATSEM soit victime d’une suppression. Celle-ci étant aussi dommageable  pour la scolarité de nos enfants, que contraire aux intérêts de notre commune.


Le deuxième problème, loin d’être insoluble, auquel nous sommes confrontés, est plus spécifiquement celui des enfants de maternelle résidant dans le village, ou, y ayant leur nourrice. Plusieurs écoliers de maternelle ont atteint l’âge de 6 ans qui leur permet d’emprunter la navette (sans accompagnateur), afin de regagner leur domicile, ou celui de leur assistante maternelle, situé dans le village historique.
Ces enfants, qui à présent ont l’âge requis pour prendre la navette seuls afin de remonter chez leur assistante maternelle, ne peuvent néanmoins pas bénéficier cette opportunité. Ils leur est impossible, pour des raisons facilement compréhensibles, de sortir seuls des locaux de la maternelle, et donc de se rendre à l’arrêt de la navette situé en face de la sortie de l’école primaire. La solution, la plus simple et la plus évidente, serait que ces enfants soient accompagnés, soit par l’une des trois ATSEM de l’école maternelle, soit par un des membres du personnel du périscolaire, de la porte de la maternelle jusqu’à la sortie de l’école primaire (situés à une cinquantaine de mètres l’un de l’autre), en traversant la cour de l’école primaire, d’où ils pourraient traverser sur le passage piéton, comme leurs camarades du primaire, protégés par la personne qui officie pour la sécurité des enfants.
Cet accompagnement par les ATSEM, ou les employés du périscolaire, est d’ailleurs la solution qui est adoptée depuis des années pour emmener les petits de maternelle pour prendre leurs déjeuners, ainsi que pour se rendre au périscolaire (et du périscolaire aux ateliers musicaux, pour nos petits musiciens). Les enfants désirant prendre la navette pourraient aisément se joindre à ce système qui a fait ses preuves, tant pour sortir de classe que pour y retourner.

Apparemment, un blocage, incompréhensible, empêche cette solution, pourtant  évidente et de bon sens, d’émerger et de se concrétiser, mettant parents et assistantes maternelles dans un grand embarras.
Incompréhension encore renforcée à la lecture des promesses de nos élus prises par un courrier daté du 26 juin 2015, suite à la fermeture de l’école « Sous les Vignes » (« d’examiner les pistes afin des lever les difficultés auxquelles certains parents du haut du village ou certaines nourrices pourraient être confrontés (accompagnant dans la navette bus, gratuité de l’abonnement, etc…) ».
Il ne s’agit en l’occurrence uniquement de l’accompagnement de la cinquantaine de mètres séparant la porte de la maternelle à la sortie du primaire par le personnel existant, sans emprunter la voie publique.
Il est urgent de remédier à cette situation de blocage, qui pour l’instant ravive les stigmates de la division que nous avons connue, alors qu’il est impératif pour notre commune, de les atténuer, et mieux encore, de les faire disparaitre.


Enfin, rappelons que suite à la fermeture de l’école maternelle Sous les Vignes, située dans le village, la mairie n’a prévu aucun accompagnant adulte , malgré les demandes des parents, dans la navette reliant le haut et le bas du village, ce qui aurait permis aux enfants n’ayant pas atteint l’âge de 6 ans de prendre cette navette et aurait contribué à sécuriser le transport des enfants de plus de 6 ans.

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